Si Dieu existe, pourquoi le Mal ?

Si Dieu est amour, intelligence et lumière, comment expliquer l’existence du mal et de la souffrance dans notre monde ? Cette question, essentielle, universelle et légitime, traverse toutes les spiritualités. Beaucoup concluent que l’existence du mal prouve l’inexistence d’un Dieu bienveillant. Et pourtant… si nous changions de perspective ?


Le mal ne vient pas de l’extérieur : nous en sommes les créateurs

Le « Mal » n’est pas une force extérieure qui s’impose à nous. Il est le fruit de nos pensées, de nos choix, de nos actes. Le mal est une création humaine. Nous en sommes les auteurs, les véhicules, les responsables.

Nous avons le pouvoir de faire le bien… ou le mal. Et ce pouvoir est la clé de notre liberté.

Et si Dieu nous empêchait de faire le mal ?

Imaginons un Dieu qui interviendrait à chaque mauvaise pensée ou intention :

  • Il nous censurerait dès qu’une pensée malveillante surgirait.
  • Il court-circuiterait nos gestes violents.
  • Il prendrait notre main pour nous forcer à aider un inconnu.

Où serait notre liberté ? Notre dignité ? Notre humanité ?

Un tel Dieu serait un geôlier, pas un être d’amour. Il transformerait l’humanité en marionnettes.

L’amour véritable ne contraint pas. Il laisse libre.

La liberté est un acte d’amour

L’existence du mal ne prouve pas l’absence de Dieu. Elle révèle, au contraire, l’immense respect que Dieu a pour notre libre arbitre. Dieu ne nous traite pas en enfants à surveiller, mais en êtres capables de choisir, de créer, d’apprendre.

Il nous aime assez pour nous laisser libres… même de nous blesser les uns les autres.

Dieu n’est pas lointain : Il souffre avec nous

On pourrait imaginer un Dieu distant, sur son Olympe, indifférent à nos souffrances. Mais les témoignages spirituels, les récits mystiques et les expériences de mort imminente (EMI) disent l’inverse :

➡️ Dieu est en chacun de nous. Chaque être est une parcelle du divin.

➡️ Quand l’un souffre, Dieu souffre aussi, car Il est en nous.

➡️ Quand nous faisons le mal, nous le faisons aussi à Dieu.

« Ce que vous faites au plus petit, c’est à moi que vous le faites »

Dans l’Évangile selon Matthieu, Jésus exprime ce lien d’unité :

« J’avais faim, et vous m’avez donné à manger… J’étais étranger, nu, malade, en prison… et vous m’avez accueilli, vêtu, visité. »

Et lorsqu’on lui demande : « Quand avons-nous fait cela ? », Il répond :

« Chaque fois que vous l’avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.« 

Le mal que nous faisons finit toujours par nous revenir

Nous sommes un avec Dieu, et un avec les autres. Ce que nous faisons aux autres, nous le faisons à nous-même. Comme l’a dit Jésus :

« Celui qui a tué par l’épée périra par l’épée. »

Ce n’est pas une punition, mais une loi spirituelle : nous récoltons ce que nous semons.

Dieu appelle. Il ne force pas.

Parce qu’Il nous aime infiniment, Dieu n’impose rien. Il ne contrôle pas et ne punit pas. Il inspire, appelle, propose.

Il nous invite à aimer, à pardonner, à grandir.

Dieu nous montre la voie d’un amour inconditionnel par l’intuition, l’amour, les synchronicités et les expériences intérieures.

La vraie question n’est pas : « Pourquoi Dieu permet-Il le mal ? »

Mais : « Qu’allons-nous faire de la liberté qu’Il nous donne ? »

Pour aller plus loin, je vous invite à lire l’article sur le livre de Nicole Dron « Comment as-tu aimé ? »

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